L’une des principales inquiétudes des propriétaires québécois qui envisagent l’installation d’une thermopompe est sa capacité à fonctionner en hiver. Avec des températures qui peuvent descendre jusqu’à -25 °C, la question est légitime : les thermopompes sont-elles vraiment efficaces par temps froid ?
La réponse : oui, mais pas toutes les thermopompes se valent. Cet article détaillé vous explique comment elles fonctionnent en hiver, quelles technologies privilégier, et comment optimiser leur performance pour affronter les hivers québécois.
Comment fonctionne une thermopompe en hiver
Une thermopompe n’est pas un chauffage traditionnel. Elle ne crée pas de chaleur : elle déplace la chaleur de l’air extérieur vers l’intérieur grâce à un cycle thermodynamique.
- Principe : même à -15 °C, l’air extérieur contient de l’énergie thermique que la thermopompe capte.
- Transfert : un fluide frigorigène circule dans le système, absorbe la chaleur à l’extérieur et la libère à l’intérieur.
- Inversion de cycle : l’été, le processus s’inverse pour climatiser.
L’efficacité en chiffres
L’efficacité d’une thermopompe se mesure avec le COP (Coefficient de Performance) et le HSPF (Heating Seasonal Performance Factor).
- COP : indique combien d’unités de chaleur sont produites pour chaque unité d’électricité consommée. Un COP de 3 signifie que pour 1 kWh d’électricité, la thermopompe produit 3 kWh de chaleur.
- HSPF : mesure l’efficacité sur toute la saison de chauffage. Plus le chiffre est élevé, plus l’appareil est performant.
💡 Point clé : l’efficacité baisse à mesure que la température extérieure chute, mais les modèles récents demeurent performants jusqu’à -20 °C et parfois -25 °C.
Les limites des anciennes générations de thermopompes
Il y a quelques années, les thermopompes perdaient beaucoup de performance dès que le mercure passait sous les -10 °C. Résultat :
- Besoin fréquent d’un système d’appoint (plinthes électriques, fournaise).
- Consommation d’énergie plus élevée.
- Confort inégal dans la maison.
Les nouvelles technologies ont radicalement changé la donne.
Les thermopompes pour climat froid
Les fabricants proposent aujourd’hui des modèles conçus spécifiquement pour les climats nordiques.
Technologies avancées
- Compresseurs à vitesse variable (inverter) : ajustent leur puissance en fonction de la température, offrant un meilleur rendement.
- Réfrigérants optimisés : conçus pour capter la chaleur même à très basse température.
- Dégivrage intelligent : empêche la formation excessive de glace sur l’unité extérieure.
Exemples de modèles performants
- Mitsubishi Zuba Central – efficace jusqu’à -30 °C.
- Daikin Aurora – haut rendement et faible bruit de fonctionnement.
- Fujitsu Halcyon XLTH – excellente solution pour les maisons sans conduits.
Les bénéfices en hiver
- Chauffage économique
Même à -15 °C, une thermopompe consomme généralement deux fois moins d’électricité que des plinthes électriques. - Confort uniforme
La chaleur est mieux répartie qu’avec un chauffage ponctuel ou un foyer. - Réduction de l’empreinte carbone
Puisqu’elle consomme moins d’énergie, elle contribue à réduire les émissions indirectes de gaz à effet de serre.
Quand utiliser un système d’appoint
Malgré leurs performances, même les meilleures thermopompes ont parfois besoin d’un coup de pouce.
- En dessous de -20 °C (selon le modèle), l’efficacité baisse et le système d’appoint prend le relais.
- Conseil : choisissez un système bimodal (thermopompe + résistance électrique ou fournaise) pour assurer le confort par grands froids.
Bonnes pratiques pour optimiser la performance en hiver
- Entretenir régulièrement : nettoyer les filtres tous les mois et faire inspecter l’appareil chaque année.
- Dégager l’unité extérieure : retirer la neige et la glace pour permettre une bonne circulation d’air.
- Programmer correctement le thermostat : éviter les variations trop importantes de température, car cela force inutilement le compresseur.
- Dimensionner correctement l’appareil : une thermopompe sous-dimensionnée aura du mal à chauffer, tandis qu’une surdimensionnée coûtera trop cher et fonctionnera de manière inefficace.
Impact économique : calcul de rentabilité
Prenons l’exemple d’une maison de 1 500 pi² chauffée à l’électricité :
- Sans thermopompe : facture annuelle de chauffage ≈ 2 500 $.
- Avec thermopompe nordique : économie de 30 % à 50 % → 1 250 $ à 1 750 $ d’économies/an.
Ainsi, l’investissement initial peut être amorti en 5 à 7 ans, surtout si vous profitez de subventions.
Subventions disponibles
- Programme Maisons plus vertes : jusqu’à 5 000 $ en remboursement.
- Rabais Hydro-Québec : pour l’installation de thermopompes homologuées ENERGY STAR.
Ces incitatifs réduisent le coût initial et accélèrent le retour sur investissement.
Air Péloquin : pour un système performant et bien entretenu
Pour maximiser l’efficacité de votre thermopompe en hiver, il est essentiel de maintenir un air intérieur sain et une bonne ventilation. C’est ici qu’intervient Air Péloquin, expert reconnu au Québec.
Échangeurs d’air et ventilation
- VRC (Ventilateur Récupérateur de Chaleur) : récupère la chaleur de l’air sortant pour préchauffer l’air entrant, réduisant la charge sur votre thermopompe.
- VRE (Ventilateur Récupérateur d’Énergie) : limite aussi l’humidité entrant dans la maison, ce qui prévient la condensation en hiver.
Nettoyage de conduits d’air
Un réseau de conduits propre permet :
- Une circulation d’air optimale
- Moins de poussière et d’allergènes
- Une meilleure efficacité globale de votre système de chauffage
Conclusion
Oui, les thermopompes sont efficaces même quand il fait froid – à condition de choisir un modèle conçu pour les climats nordiques, de l’installer correctement et de l’entretenir régulièrement. Vous profiterez d’un confort quatre saisons, de factures d’énergie réduites et d’une maison plus écologique.
Pour optimiser encore davantage la performance de votre système, Air Péloquin vous accompagne avec ses solutions de ventilation, d’échangeurs d’air et de nettoyage de conduits, afin de garantir un confort maximal même au cœur de l’hiver québécois.
